adminC'est lors d'une restructuration dans ma société que j'ai saisi l'opportunité de partir et de me lancer dans l'aventure : Devenir Forgeron et Coutelier d'art.

Après plus de 18 ans dans cette entreprise de 600 personnes en temps que Responsable Achats, j'ai eu besoin de quitter ce monde de l'industrie. Cela m'a tout de même permis de me structurer et d'apprendre, notamment la rigueur et l'organisation dans le travail qui est indispensable pour progresser.

Etant déjà passionné de coutellerie et de chasse à l'arc, j'étais naturellement attiré par la fabrication de couteaux. J'avais déjà réalisé en 1999-2000 un CIF (Congés Individuel de Formation) pour apprendre à forger et à concevoir des couteaux. Je savais un peu travailler le cuir et le bois mais le travail du métal à chaud et des traitements thermiques m'étaient totalement inconnus.

Après avoir passé 4 semaines de stage chez Christian Avakian dans la Drome, j'en suis reparti avec de solides connaissances et de quoi tenir quelques mois avec toutes les pièces que j'avais pu créer. En plus d'avoir séjourné chez des gens adorables et dans une région magnifique, entouré de bois et d'une faune extrémement riche, j'ai appri à modeler la matière, à comprendre la structure moléculaire de l'acier et des divers matériaux qui peuvent rentrer dans la fabrication d'un couteau (nickel, fer, laiton, etc..) et bien sur à avoir de nombreuses ampoules à force de frapper avec un marteau (car passer ces journées derrière un ordinateur, ca aide pas à avoir du cal sur les mains) !!!

forgeron

J'ai donc commencé par concevoir des couteaux pour les donner à ma famille et mes amis proches et le bouche à oreille fonctionnant très bien, le cercle s'est étendu. Mes amis chasseurs ont aimé mon travail et m'ont demandé de créer des pièces sur mesure. Qui un couteau de botte, un autre pour glisser dans la poche pantalon de son knicker, qui une dague pour servir les gros sangliers et autres cerfs. Autant de pièce unique qui ont fait grandir mon savoir faire et m'ont fait progresser pour finaliser les lames à la forge au plus prés des côtes définitives pour minimiser le travail à la ponceuse.

Parce que Oui, c'est un vrai métier "coutelier". Il faut apprendre à travailler la matière, lire la température en fonction des différentes couleurs suivant des règles et des phases bien spécifiques à respecter.

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